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Vous, syndics, vous réagissez : c'est merveilleux !

par Malik Bachammar

Dans mon billet précédent, je me suis permis de lancer un cri du cœur, une espèce de révolte profonde face à une attaque que je trouvais très injuste dans l'amalgame fait entre les syndics consciencieux, ceux qui essaient de faire de leur mieux, et ceux qui ont des pratiques très contestables.

Mes interventions et celles de mon équipe nous amènent à rencontrer des syndics honnêtes qui veulent s'occuper au mieux de l'intérêt de leurs clients à travers leur profession, et qui nous demandent de l'aide pour concilier les intérêts de leurs clients, ceux de leurs cabinets, et ceux de leurs personnels. Nous savons donc que vous êtes nombreux à ne pas correspondre à la description malheureuse faite dans cet article de Capital.

Vous avez été tellement à me faire l'honneur de venir et revenir sur ce billet de la semaine passée. Vous êtes en effet plusieurs centaines à avoir lu et relu cette page. Certains ont su me faire très plaisir en réagissant publiquement à travers leurs commentaires et vous pouvez les trouver sur ce blog. Certains m'ont envoyé un message personnel. Certains ont offert des "J'aime" à ce billet. D'autres encore ont fait connaître ce blog à leurs collègues. Même certains de vos clients ont réagi positivement à ce blog, c'est dire.

Merci beaucoup, je ne pensais pas avoir autant d'échos sur un blog ouvert juste pour exprimer mon cri du cœur !

Comme il semble que ma sensibilité a touché et éveillé une lame de fond, j'aimerais partager avec vous ce que vous avez pris le temps d'exprimer (dont certains commentaires publics que vous pourrez lire en entier sur ce blog).

  1. - Vous m'avez dit votre amour de votre métier et votre fierté de l'exercer généreusement. Vous m'avez dit à quel point vous êtes investis dans votre mission, que vous travaillez dur et longtemps.
  2. - Vous dites que vous cherchez à donner la meilleure satisfaction à vos clients, même si ce n'est pas toujours facile.
  3. - Vous affirmez que votre rôle est finalement incontournable dans la société d'aujourd'hui.
  4. - Vous constatez que d'un côté une partie du public ou des clients ne comprend pas vraiment votre métier et ses difficultés, et que de l'autre côté vous avez beaucoup de clients qui savent apprécier ce que vous faites pour eux.
  5. - Vous avez envie que des mesures soient prises par rapport à des confrères qui ne respectent pas les règles éthiques et qui salissent l'image de la profession. Les mauvaises pratiques vous révoltent comme elles révoltent le public. Mais la généralisation dans les médias a un effet dévastateur.
  6. - Vous avez une envie légitime d'être mieux compris et de faire connaître votre métier dans les valeurs que vous voulez pratiquer. Vous avez envie d'être reconnus pour ce que vous offrez à votre clientèle et à la société.
  7. - Vous vous rendez compte que même en faisant du mieux possible ce n'est pas parfait, et vous avez envie de continuer à questionner vos pratiques, à améliorer vos pratiques pour que vos cabinets se développent dans le sens d'un intérêt bien compris entre clients, professionnels et société.

C'est une synthèse un peu sommaire, mais qui -je pense- est assez représentative.

Voilà. Humilier les syndics, ça suffit ! C'est vrai ! Ca suffit ! Il ne s'agit pas d'humilier le journaliste, même si vous comme moi n'aimons pas lire l'image qu'il véhicule de votre belle et noble profession. Il y a différentes manières d'exercer la fonction de syndic. Laquelle voulez-vous faire connaître ? Laquelle voulez-vous pratiquer et voir pratiquer par vos consoeurs et confrères dans votre cabinet ou dans les autres cabinets ? Qu'attend le client ? Qu'attend la société d'une profession si importante pour le "bien vivre ensemble" dont a tellement besoin la vie sociale ?

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H
Et bien c'est vrai il y en marre d'être trainé dans la boue. Organisez donc une pétition pour que nous soyons reconnu officiellement comme juriste d'entreprise ayant droit à ce titre à une passerelle vers la profession d'avocat au bout de 8 années d'exercice, voilà qui donnerait du sang neuf à la profession et la revitaliserait !
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